Titre : La mort s’invite à Pemberley
Auteur : P.D. James
Titre original : Death comes to Pemberley
Littérature anglaise
Traducteur : Odile Demange
Éditeur : Fayard
Nombre de pages : 393
Date de parution : 30 mai 2012
Auteur :
Née en 1920, Phyllis Dorothy James a exercé des fonctions à la section criminelle du Home Office avant de se consacrer entièrement à l’écriture. Mélange d’understatement britannique et de sadisme, d’analyse sociale et d’humour, ses romans lui ont valu d’être sacrée « nouvelle reine du crime ». P.D James est décédée le 27 novembre 2014.
Présentation de l’éditeur :
Rien ne semble devoir troubler l’existence ordonnée et protégée de Pemberley, le domaine ancestral de la famille Darcy, dans le Derbyshire, ni perturber le bonheur conjugal de la maîtresse des lieux, Elizabeth Darcy. Elle est la mère de deux charmants bambins ; sa sœur préférée, Jane, et son mari, Bingley, habitent à moins de trente kilomètres de là ; et son père adulé, Mr Bennet, vient régulièrement en visite, attiré par l’imposante bibliothèque du château. Mais cette félicité se trouve soudain menacée lorsque, à la veille du bal d’automne, un drame contraint les Darcy à recevoir sous leur toit la jeune sœur d’Elizabeth et son mari, que leurs frasques passées ont rendu indésirables à Pemberley. Avec eux s’invitent la mort, la suspicion et la résurgence de rancunes anciennes.
Dans La mort s’invite à Pemberley, P.D. James associe sa longue passion pour l’œuvre de Jane Austen à son talent d’auteur de romans policiers pour imaginer une suite à Orgueil et Préjugés et camper avec brio une intrigue à suspense. Elle allie une grande fidélité aux personnages d’Austen au plus pur style de ses romans policiers, ne manquant pas, selon son habitude, d’aborder les problèmes de société – ici, ceux de l’Angleterre du début du XIXe siècle.
Mon avis :
C’est chaque fois un réel plaisir de retrouver les héros de Jane Austen. Elisabeth Bennet et Fitzwilliam Darcy font partie de notre univers littéraire, de notre jeunesse romantique. Et P.D. James reprend avec fidélité et passion ce qui fait que nous aimons ces personnages : le caractère sombre, ténébreux mais généreux de Darcy, cette impétuosité et franchise d’Elisabeth.
Avec son talent d’auteur de romans policiers, elle s’appuie sur les relations familiales et amicales du couple pour construire une intrigue autour de George Wickham, ce beau militaire volage qui a finalement été contraint d’épouser Lydia Bennet.
Interdit à Pemberley, même pour le traditionnel bal de Lady Anne, il se retrouve néanmoins accusé du crime du capitaine Denny dans les bois de la propriété de Darcy.
En plus d’une enquête bien menée, P.D. James prend surtout plaisir à faire revivre les personnages de Jane Austen, y compris les gens de maison, avec leurs rivalités, leurs relations, leurs histoires.
En admiratrice de l’œuvre de Jane Austen, elle trouve même ce rythme lent, cette façon de converser pour échanger leurs sentiments, leurs impressions, leurs soucis du quotidien. Rien de mieux pour se laisser doucement emporter dans cette enquête.
Cette lecture entre dans le cadre du mois anglais. Si je ne m’étais pas trompée dans la date, c’était une Lecture Commune d’un polar anglais.